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Photo du rédacteurMickaël Baubonne

Non ! Bordeaux n'est pas trop petite pour un métro

La taille et la densité de population de Bordeaux ne sont pas des obstacles à la construction d’un métro, comme le démontrent des exemples européens comparables. L’importante croissance démographique et l’intensité urbaine des zones potentiellement desservies rendent même le métro nécessaire pour l’avenir de la métropole.


Une démographie favorable au métro

Plusieurs villes européennes plus petites que Bordeaux ou d’une taille équivalente ont déjà un métro. Avec 220 000 habitants dans la commune centre et 460 000 dans la métropole, Rennes est même la plus petite agglomération du monde à être traversée par deux lignes de métro. La taille de Bordeaux n’est donc pas un obstacle, surtout que la population de la métropole ne cesse de croître (820 000 habitants en 2020).


Une densité compatible avec le métro

L’un des arguments parfois avancés contre le métro à Bordeaux est la moindre densité de population de la ville et de l’agglomération. Pourtant, la densité de Bordeaux est comparable voire supérieure à celle d’autres territoires en France, comme Toulouse et Rennes, dont les lignes de métro transportent chaque jour plusieurs centaines de milliers d’usagers.


Une intensité urbaine nécessitant un métro

Plus que le nombre d’habitants et la densité de population, c’est l’« intensité urbaine » autour de la ligne de métro qui conditionne sa pertinence. L’intensité urbaine se calcule en additionnant le nombre d’habitants, de scolaires, d’étudiants et d’emplois à proximité des stations. Or, il existe aujourd’hui dans la métropole bordelaise des corridors où l’intensité urbaine est supérieure à celle autour d’axes aujourd’hui desservis par le tramway et même à celle autour des lignes du métro de Toulouse. Le métro a donc toute sa place à Bordeaux.







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